JCVD (sans spoile)

Alors je ne savais ou poster donc voici:

Je ne vais pas vous présenter une autre vidéo rigolotte, mais une critique de film. une éloge en fait.
Hier, j'ai été voir JCVD (Jean Claude Van Dame). J'avais vu le Teaser et les bande annonces, puis je connaissait le réalisateur (Mabrouk, comme le Cleps), auteur de "Virgile" pour les connaisseur. Donc la B.A te montre un Van Damme chaud pour faire le con et pratiquer l'autodérision, une sorte de réponse a "Be Aware", en plus le con il à l'aire de bien jouer. On me paye le cinoche ça marche y a plus qu'a. Les pubs, Gaumont et c'est partie ; le film s'ouvre sur une caricature de scène d'action (plan séquence de 4minutes puré!!), le ton pour moi est donné ça va être cheap, et plein de références... Au bout de 20 minutes mes repères cinématographique, et là je me la pète, sont complétements brouillés, comme quand je vais voir un Tarantino, la même sensation, de connaître sans avoir de mot pour le décrire, en plus ce con de Van Damme il joue super bien, et il n'y a pas que lui le casting est sidérant c'est du tout bon. 40 minute plus tard je suis sous le charme du réalisateur, la lumière du film est tellement belle pour une prod' Franco-Belge, que je me rend compte qu'avec moins de 4 millions de dollars c'est encore possible de faire un film (ouf!). Van Damme est d'une sincérité... Là je me dis facile, c'est son histoire, il a plus qu'a... Et puis le film tourne. Ca fait 1H10 que t'es Van Damme, que tu te souviens de ce gros blaireau, à l'époque de BloodSport, Double Impact etc (dédicace à Farid Belharedj ), pourtant ce mec te touche .
Viens la sacrosainte scène du monologue, en plein film, Van Damme s'envole, s'extirpe du film et te parle, parle à Hollywood au réalisateur (une scène voulu par Van Damme et qui est tourné face caméra sur une grue avec un micro ceinture personne n'a vu ou écouter ce monologue avant le montage), une scène intimiste, vrai, belle, je pleure. Comme un bébé, comme une donzelle devant "les 4 filles du Dr March". Jean Claude, viens de te parler dans sa langue à la con, plein de métaphore de karatéka, et presque aussi maladroite que ses interviews, mais tu comprend, tu le comprend. De ma vie je n'avais eu une telle sensation : partager la sincérité d'un comique malgré lui, comme si il était tout seul avec toi.
Le comble pour un amateur de film, c'est de redécouvrire que le cinéma est magique et ceux avec un film Van Damme... Quand tu sais comment est née le film, tu comprend peut-être. On dit toujours dans ce milieu que ce sont des rencontres avec untel et blablabla, etc... Là ça dépasse le cliché, Mabrouk à croisé dans les couloires de sa prod un script ou JCVD était spolier, trahis, source de la moquerie habituelle, il l'a transformé, fan de ses films commes tout gosse de cités, et lui à rendu sa noblesse perdu. L'hommage au poster, au dessus du lit, au classeur de Farid, confisqué par Mme Morret pendant les cours de math.Critique de cette machine à broyer qu'est hollywood, le rêve américain, et sa gueule de bois.Tout est Loin du biopic habituel, de la mise en abîme "ordonnée" des écoles de cinéma, une nouvelle façon de voir les bobines.
Un des meilleurs film que j'ai jamais vu.
Avec Jean Claude Van Damme.... Vive la Belgique quand même.
(a télécharger, voir, pirater, ce que vous voulez mais sans modération)

teaser


bande annonce